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Des noms drôles, improbables ou difficiles à porter : découvrez l’origine des noms de famille les plus insolites repérés dans les archives françaises !
©️Geneafinder
Saviez-vous qu’en France, il existe des noms de famille comme Bizarre, Couilleboeuf ou encore Cruchot ? Hérités de l’histoire, de traits de caractère ou de particularités géographiques, certains patronymes étonnent, amusent ou interrogent. Mais d’où viennent ces noms insolites ? Pourquoi ont-ils survécu au fil des siècles ? Et surtout, que nous disent-ils de nos ancêtres ?
Dans cet article, plongeons ensemble dans les archives à la découverte des noms de famille les plus originaux, parfois drôles, parfois improbables… mais toujours fascinants. Et qui sait ? Peut-être en croiserez-vous un dans votre arbre généalogique !
Les noms de famille ont commencé à se fixer en France à partir du XIIe siècle. Ils répondaient à un besoin d’identification plus précis à mesure que les populations augmentaient. On les a souvent construits à partir de :
Les noms insolites, eux, viennent souvent d’un surnom attribué à un ancêtre, parfois flatteur, parfois moqueur — mais rarement anodin. Ils ont traversé les siècles, portés de génération en génération, parfois avec des variantes orthographiques.
Voici une sélection authentique de noms de famille recensés en France (sources : INSEE, sites de généalogie, archives départementales) et leur origine supposée. Nous avons choisi de classer ces noms de famille par ordre alphabétique.
Rien à voir avec un tueur : ce nom, présent dès le XVIe siècle, serait une évolution du nom germanique Sahso, signifiant "Saxon".
Désignait, sans détour, un enfant né hors mariage. Très présent en Savoie et dans l’Ouest de la France.
Nom rare, probablement un surnom lié à un boulanger… ou à une personne jugée craquante !
Un patronyme pour le moins… surprenant. Il désignait une personne jugée originale, voire excentrique.
Nom issu du germanique bod ("messager"), mais aussi peut-être donné à un marchand de boudins… ou à une personne rondelette.
Rien à voir avec le plat : ce nom vient d’un lieu-dit gascon signifiant "petite chênaie".
Malgré sa connotation actuelle, ce nom a une noble origine germanique : kuono (brave) + hard (dur). Il était donc synonyme de "courageux".
En ancien français, désignait une "petite corne". Le sens comique d’imbécile n’est apparu qu’au XIXe siècle.
Nom normand sans doute lié à un surnom moqueur ou une plaisanterie régionale. Une bizarrerie linguistique !
Rendu célèbre par Louis de Funès, ce nom signifie "petite cruche", sans doute un sobriquet affectueux ou moqueur.
Nom fréquent en Normandie, variante de Cocu, avec une origine ancienne, mais pas nécessairement liée à l’adultère.
Évoque une personne vivant près d’un cimetière, qui servait aussi autrefois de lieu de rassemblement public.
N’a rien à voir avec le rire : il s’agit d’une déformation de Derolez, nom de lieu en Pas-de-Calais.
Un sobriquet hérité d’un ancêtre bougon ou râleur. Origine indo-européenne liée au verbe "grogner".
Toponyme savoyard décrivant une grosse butte ou un amas de pierres. Rien d’anatomique !
Nom descriptif évident, sans doute donné à un ancêtre connu pour ses pieds imposants.
Pourrait venir de bite, ancienne pierre taillée ou pièce de bois pour amarrage, mais peut aussi désigner une habitation (habit) dans certains toponymes.
Très présent dans le nord de la France, ce nom serait un sobriquet donné à un grand buveur ou à un amateur de vin.
Issu du latin merda, il évoque un lieu insalubre ou une personne vivant dans des conditions précaires.
Vient de l’estocard, celui qui donne des coups d’épée. Un surnom guerrier pour un homme d’armes du Moyen Âge.
Un nom de boulanger… ou pas ! S’il évoque le pain chaud, il pourrait aussi venir d’un lieu-dit ou d’un mot ancien désignant une plante.
Typique des noms composés lorrains, il peut désigner un petit gabarit, un surnom affectueux ou un membre d’une famille Poisson.
D’origine sicilienne, ce nom est un diminutif de Giuseppe (Joseph). Aucune blague de cour d’école à l’époque !
Très rare et provençal, ce nom pourrait venir d’un lieu lié à une source, ou d’un trait comportemental jugé… marquant.
Nom qui prête à sourire mais qui vient de Proust, lui-même issu de Provost (prévôt, magistrat).
Signifie littéralement "sac à vin", utilisé comme surnom moqueur pour désigner un amateur (trop) assidu de la bouteille.
Porté autrefois en Vendée, ce nom désignerait un homme glabre, peu fourni en poils ou cheveux.
Au Moyen Âge, ce nom ne signifiait pas ivrogne mais plutôt "rassasié", venant du latin satullus.
Présent dans le sud du Massif central, il pourrait désigner un lieu-dit (du mot vielle, hameau) plutôt qu’une dent usée.
Originaire du Maroc, ce nom vient du fleuve Ziz. Le suffixe -i indique la filiation ou la proximité : Zizi signifierait donc "celui du Ziz".
Plusieurs raisons expliquent pourquoi ces noms insolites existent encore aujourd’hui :
Aujourd’hui, ces noms insolites font sourire, mais ils sont aussi de précieux indices pour les généalogistes : ils racontent une histoire, une époque, un contexte.
Les noms de famille sont bien plus que de simples étiquettes : ce sont des témoins du passé, porteurs d’anecdotes, de coutumes et d’héritages régionaux. Les plus insolites nous rappellent que nos ancêtres avaient parfois beaucoup d’humour… ou des voisins moqueurs !
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