Québec, terre d'immigration européenne

Jacques Cartier découvre le Canada et le Québec en 1534, les premiers colons et les filles du Roi arriveront ensuite en Nouvelle-France...

Québec, terre d'immigration européenne


Durant toute son histoire, le Québec a été une terre d’immigration majoritairement européenne, et surtout française.

Jacques Cartier est connu comme le premier homme a avoir découvert le Canada et le Québec en 1534,  et le suivirent, en 1617, les premiers colons français, Louis Hébert et Marie Rollet, dans ce qui s’appelait alors « Nouvelle-France ». Leur héritage est encore perceptible aujourd’hui, ils sont ainsi l’une des familles avec le plus grand nombre de descendants sur le territoire.  Malgré le passage à l’Empire Britannique en 1763, la population restera à 95 % d’origine française, et les 17 et 18 es siècles connaîtront une forte immigration en provenance de métropole. Ainsi, de 1791 à 1871  le nombre de Canadiens français passe de 140 000  à plus d’un million. Mais le 19 e siècle marque aussi une période de diversification dans la population liée notamment à l’arrivée de loyalistes restés fidèles à la couronne britannique, ayant quitté les États-Unis à la suite de la Guerre d’indépendance,

Les Irlandais sont nombreux à s’installer à cette même période, ainsi ils représentaient en 1860 23 % de la population québécoise. Diversification aussi avec l’arrivée d’Allemands et de Polonais. 


Une période d’émigration forte avant une vague d’immigration variée


Mais si l’immigration a toujours été forte au Québec, la province a aussi connu des périodes d’émigration au début du 20ème siècle vers les États-Unis. On estime que durant cette période de 5 à 10 % de sa population rejoignait chaque année le voisin américain. Encore aujourd’hui, l’immigration reste un sujet fondamental et au cœur de la politique Québécoise, grâce notamment à la «Révolution tranquille » de 1960 qui a permis à la Province de pouvoir contrôler l’immigration sur son territoire. Ils cherchent particulièrement à attirer des citoyens français, avec succès, ceux-ci représentant la première nationalité en termes de nombre d’arrivants en 2015. On remarque sur cette même année que l’immigration n’est plus uniquement européenne, la Chine et l’Iran arrivant en deuxième et troisième position. 


Forts de ce passé d’immigration, le Canada et la province de Québec disposent de recensements qui seront d’une grande aide pour retrouver des ancêtres ayant traversé l’océan entre 1851 et 1916. En effet, ils contiennent entre autres l’origine ethnique de la personne ainsi que son pays de naissance. De quoi vous aider dans vos recherches sans «avoir les baguettes en l’air ! » *


* S’énerver en Québécois. 

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