Généalogie dans les Alpes-de-Haute-Provence : les astuces

Antisèche généalogie - De nombreux liens vers des ressources généalogiques et historiques pour retrouver vos ancêtres dans le département

©️Wikimedia - Christian Lassure

Le département des Alpes-de-Haute-Provence ne porte ce nom que depuis 1970, avant il été connu comme le département des Basses-Alpes, créé à la Révolution française en 1790. C’est un des départements les plus vastes de France. Les Alpes-de-Haute-Provence sont limitrophes de l’Italie ainsi que des départements des Alpes-Maritimes, du Var, du Vaucluse, de la Drôme et des Hautes-Alpes.

Les archives des Alpes-de-Haute-Provence

Les archives des Alpes-de-Haute-Provence en ligne

Vous pouvez aller plus loin dans votre généalogie en consultant le site des archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence. Vous accéderez facilement à l’État civil, aux recensements de population, aux matricules militaires (avec recherche nominative) et au cadastre napoléonien. Retrouvez-y également une grande collection de photographies et d’archives sonores… de quoi plonger dans le quotidien de vos ancêtres !

Les actes en ligne

Sur FranceGenWeb : « Actes en vrac » - Les mariages - Les mariages de migrants - Les mariages de migrants originaires des Alpes-de-Haute-Provence - Les notaires - Les protestants

Les relevés dans les Alpes-de-Haute-Provence

La page de François Barby

La page de Marie-Paule Baume

Les relevés d’Hélène et Thierry Bianco

Les relevés de Francis Pelotier

Les actes insolites

Un contrat pour les services d’un chirurgien, des abus divers de curés du diocèse, un curé foudroyer et un trésor entre les rochers sur le site de J. Marchal.

Témoignages insolites dans les archives des Alpes-de-Haute-Provence

Les migrations dans les Alpes-de-Haute-Provence

Au début du XIXe siècle et à la fin de Premier Empire, le département est occupé par des troupes autrichiennes et piémontaises, de 1815 à 1818. A l’époque, le département vit de l’agriculture vivrière et de l’élevage, bien à l’écart des révolutions industrielles. Il connaîtra même un pic de population au milieu des années 1850 (alors même que 20 ans plus tôt le choléra ravageait la Provence) ! Mais le travail manque et le département se dépeuple à grande vitesse, la population étant alors attirée par des villes plus prospères et industrialisées. Entre 1806 et 1906, le département des Basses-Alpes perd 35 % de sa population, une grande partie des habitants de la vallée de l’Ubaye partira pour le Mexique pour y suivre les frères Arnaud de Jausiers, on les appelle les « Barcelonnettes ».

Au cours du XXe siècle, de nombreux Italiens et Espagnols arriveront dans le département (mais surtout dans les départements des Bouches-du-Rhône et des Alpes-Maritimes) en quête d’un travail en zones rurales et d’un avenir meilleur pour leurs enfants. Les Italiens représenteront près de 90 % de la population étrangère du pays.

La population masculine du département sera fortement touchée par la Première Guerre mondiale et l’entre-deux-guerres sera marquée par de nombreux travaux visant à défendre le département d’une éventuelle invasion italienne (avec la construction par exemple, de la ligne Maginot des Alpes dans la vallée de l’Ubaye).

Durant la Seconde Guerre Mondiale, de nombreuses communes du département sont choisies pour accueillir des étrangers et des juifs dans des centres de rassemblement et d’internement (à Allos, Barcelonnette, Colmars, Forcalquier...), dans des centres de séjour surveillé (à Château-Arnoux, Manosque, Volx) ou des camps de compagnies de travailleurs étrangers (à Saint-Auban, Peyruis).